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L’Etat nigérien se livre à des pratiques ethnocidaires

Deux civils touaregs tués par l’armée nigérienne dans l’Aïr

mardi 20 novembre 2007, par Masin

"Trop, c’est trop !", dit le MNJ dans une déclaration rendue publique sur son site ce 20 novembre 2007. En effet, l’armée nigérienne vient de commettre un autre crime dans l’Aïr : deux Touaregs, un âgé de 70 ans et l’autre de 25 ans, ont été tués par des militaires de l’armée nigérienne alors que plusieurs autres civils touaregs ont été violentés par ces mêmes militaires. Incapable de faire face aux combattants du MNJ, l’armée nigérienne s’attaque aux populations civiles ainsi que leur cheptel, une pratique courante chez les armées du Niger et du Mali depuis les années 1963.

Les touaregs du MNJ, scandalisés par ces actes de l’armée nigérienne, se voient contraints de prendre toutes les mesures pour protéger les populations civiles et faire en sorte que soit mis fin à ces actes lâches et criminels. Ils promettent ainsi de répondre à de tels actes et ne feront aucun cadeau à leurs auteurs.
Le MNJ déplore par ailleurs l’indifférence notamment de la classe politique, en particulier les "élus" de la région d’Agadez qu’ils accusent de se donner à des pratiques visant à diviser le peuple pour des intérêts partisans. Un silence qualifié de « complicité » par les combattants du MNJ.
Il est à se demander également pourquoi l’opinion internationale et les organisations de droits de l’Homme restent indifférentes devant cette situation grave et inacceptable que subissent les populations civiles touarègues. Quant à la France et les Etats-Unis, non seulement ils restent indifférents mais ils soutiennent et assistent militairement ces Etats voyous et corrompus qui se donnent à de l’épuration ethnique.

Reste à la diaspora amazighe et aux amis des Touaregs de réagir pour dénoncer aussi bien la situation que subissent les Touaregs que le soutien notamment de la France et des Etats-Unis aux régimes de Niamey et de Bamako.

A ce sujet, et à l’appel de Tamazgha, un rassemblement aura lieu au Trocadéro à Paris le samedi 15 décembre 2007 à 14h00, date anniversaire de la disparition de Mano Dayak.

La Rédaction

Messages

  • Azul. Un endroit où les jeunes Berbères peuvent aller se former à la manipulation des armes. Bien pour nos jeunes désoeuvrés qui n’ont rien à faire. Les petits combattant sont souvent devenus des grands dirigeants. A l’opposite de ce Berbère qui été se faire sauter en Kamikaze en irak contre les Américains. Acte étranger à la cause de son identité. Acte le menant au patradis ??? Oui celui des laveurs de cerveaux.