La Une

Dans une tribune parue dans le magazine "Marianne", le 16 décembre 2024, Salem Chaker dénonce l’arrestation arbitraire de l’écrivain Boualem Sansal et dit la réalité du régime qui règne sur l’Etat algérien depuis plus de soixante ans : "une dictature pilotée par une oligarchie militaire". Il dit, encore une fois, que "l’Algérie indépendante n’a jamais été ni démocratique ni progressiste". Salem Chaker précise également que le régime d’Alger a toujours œuvré pour "le contrôle absolu du système judiciaire, le contrôle de l’information et surtout la mobilisation de deux références idéologiques fondamentales : le nationalisme et la religion".

La voix brisée d’un homme touareg entendue sur les réseaux sociaux il y a plusieurs jours hante l’esprit. Cet homme s’exprime dans la belle langue tamashaq, pleine de rondeurs et de douceurs. Mais son récit est rude. Lui-même est-il encore vivant ? Sa parole retrace le contexte politique qui depuis sa jeunesse en 1990 a rythmé sa vie au Mali : les revendications socio-politiques des Touaregs, les violences de l’armée malienne contre les habitants, le refus total du gouvernement à prendre en (…)

L’État algérien poursuit, avec acharnement, l’usage de son appareil judiciaire aux ordres pour faire payer à la Kabylie sa résistance. Depuis 2021 notamment, la voyoucratie algérienne ne cesse de multiplier les actes arbitraires pour faire taire toutes les voix discordantes en les humiliant et en leur faisant subir les pires des injustices notamment celle de la privation de la liberté. C’est ce que ce régime totalitaire, anti-amazigh, vient de commettre sur des dizaines de personnes (…)

Un puissant séisme a frappé plus de 7000 villages et hameaux dans le Haut-Atlas (Tamazgha occidentale) dans la nuit du vendredi 8 septembre 2023, faisant plus de 3000 morts et des milliers de blessés, selon un bilan provisoire. Des grandes villes comme Marrakech et Taroudant ont été touchées, sans toutefois provoquer de dégâts majeurs. Jusqu’à aujourd’hui, les habitants de plusieurs villages se débrouillent seuls pour rouvrir les pistes de montagne bloquées par des éboulis et porter secours (…)

Nous publions ici la version française de l’entretien réalisé par le magazine canarien "Iẓuran" avec le poète, écrivain et peintre amazigh Hawad.
Hawad qui est présenté, à juste titre, par le magazine Iẓuran, comme "l’un des intellectuels et artistes les plus révolutionnaires du monde touareg et amazigh en général" revient sur son travail poétique et pictural qu’il nomme "furigraphie" qu’il veut poésie et art "de lutte et d’action, pour relever le soi amazigh". Il évoque l’amazighité, la (…)

Le régime algérien use de l’arbitraire le plus total et prive des centaines de citoyens de liberté et les jettent en prison où ils passent plusieurs mois dans des conditions difficiles. Il lui arrive aussi de les acquitter et les sort de prison comme si de rien n’était. Et bien entendu, il n’a jamais été question de réparation, pourtant les victimes ont subi de graves dommages, leurs familles également. Il est temps peut-être d’en parler et agir pour que cet État-voyou réponde de son (…)

Nous publions la cinquième et dernière partie du témoignage de Gérard Lamari qui porte sur le Printemps berbère en Kabylie (1980 et 1981) : "Le mouvement de Mai 81 ou l’autre pilier du Printemps berbère". Dans cette partie, Gérard Lamari nous raconte les affres de la prison algérienne avec son lot d’inhumanité, la résistance et l’abnégation des jeunes lycées de la Soummam ainsi que la solidarité de la militance berbère.
Nous tenons à remercier Gérard Lamari pour ce témoignage qui (…)

Nous publions la quatrième partie du témoignage (en cinq parties) de Gérard Lamari qui porte sur le Printemps berbère en Kabylie (1980 et 1981). Dans cette quatrième partie, Gérard Lamari revient sur l’impasse et les dissensions qu’a vu l’Université de Tizi-Ouzou en 1981 et la mobilisation des lycéens de la région de la Soumam qui a aboutit aux manifestations du 19 mai 1981.
La Rédaction.
Le mouvement de Mai 81 ou le l’autre pilier du Printemps Berbère Quatrième partie : Le Djurdjura (…)

Nous poursuivons la publication du témoignage (en cinq parties) de Gérard Lamari qui porte sur le Printemps berbère en Kabylie (1980 et 1981). Dans cette troisième partie, il revient sur l’"interdiction" de la conférence de Mouloud Mammeri sur "La poésie kabyle ancienne" à l’Université de Tizi-Ouzou. Une interdiction qui suscité l’indignation de la Communauté universitaire kabyle dont la mobilisation qui a duré 40 jours a fin par être violemment réprimée par le régime algérien.
La (…)

Nous poursuivons la publication du témoignage (en cinq parties) de Gérard Lamari sur la période qui a marqué la fin des années 1970 et le début des années 1980 particulièrement ce qui est connu sous le nom de Printemps berbère en Kabylie. Dans son témoignage, Gérard Lamari évoque la deuxième déflagration qui a eu lieu et a touché essentiellement la région de la Soummam, un épisode peu connu pourtant fondateur lui aussi.
Dans cette deuxième partie, Gérad Lamari évoque l’ouverture du Centre (…)