Hommage à Brahim Izri

Messages

• 1. > Hommage à Brahim Izri, 5 janvier 2006, 22:39

  Merci pour votre article sur Brahim et nous esperons que vous serez nombreux lecteurs de TAMAZGHA pour cet hommage et que les liens de nos deux associations se renforceront àl’avenir. salutations à Massi.

• 2. > Hommage à Brahim Izri, 7 janvier 2006, 13:42

  En ce début d’année, nos pensées vont à Brahim Izri qui nous a quittés alors qu’il avait encore bien des messages et des créations à offrir aussi généreusement qu’il avait l’habitude de le faire.
  Prof.M.Lahlou

• 3. > Hommage à Brahim Izri, 8 janvier 2006, 19:02

  C’est une très bonne initiative. Je participe de coeur bien évidemment à cette oeuvre de mémoire en espérant que le souvenir de Brahim Izri serve de ciment à la communauté kabyle. Elle se doit en effet de rendre hommage à tous ses enfants qui n’ont pas ménagé leur peine pour faire reconnaître la spécificité de la culture berbère et la défendre.

  Le Breton des Ouadhias

• 4. > Hommage à Brahim Izri, 8 janvier 2006, 19:15, par hami

  je salus cette initiative ,qui honnore la memoire du defunt.qu il se repose en paix.

• 5. > Hommage à Brahim Izri, 20 janvier 2006, 16:57, par Association At-Yani Solidarité

  BRAHIM IZRI : UN HOMMAGE GRANDIOSE UN AN APRES . MERCI !

  Un an s’est déjà écoulé depuis que nous a quittés Brahim IZRI, et quel immense héritage il nous a légué ! Nous n’avons pas encore réalisé toute l’étendue de son œuvre artistique. Oui, Brahim était un compositeur hors pair, un artiste accompli. Il a insufflé à la musique kabyle un sang nouveau qu’il était allé puiser dans des genres insoupçonnés. Il a fait chanter en kabyle le grand Maxime Leforestier, la célèbre chanteuse israélienne Nourit le fera dans son prochain album. Il a ainsi redoré le blason d’une musique qui avait connu des périodes fastes grâce à Matoub, Idir, Takfarinas et Ferhat, pour ne citer que ceux-ci. Il a brisé bien des tabous, et avec quelle audace ! C’était un homme porteur d’idées révolutionnaires qui s’était battu contre vents et marées, en particulier pour redonner à la femme sa dignité par un véritable plaidoyer. Il exécrait emprunter les sentiers battus, et combien de fois avait-il affiché, san s détour, des positions à contre-courant. En même temps, il a mené un autre combat, face à sa maladie, avec un courage hors du commun. Sur son lit d’hôpital, jamais il n’avait laissé transparaître un signe d’abattement ou de découragement. Terminer son CD le plus vite possible : c’étaient son credo et la course contre la montre. Tamaziγt était en lui, et tout son engagement s’était cristallisé autour de ce noble objectif qu’était la reconnaissance de la culture et de la langue Amaziγ. C’était encore lui qui avait ouvert notre Association At-Yani Solidarité à de nouveaux horizons. Le 21 mai 2004, au salon Vianey, lors d’une soirée qu’elle avait organisée, Brahim y avait donné son ultime spectacle alors que le mal le rongeait. Quelle leçon d’humilité et de courage !

  Un an après sa disparition, le peuple kabyle se souvient de Brahim. Ce 7 janvier 2005 à la salle "la Fontaine de Djurdjura", ils sont venus très nombreux lui rendre un hommage. C’est notre Association At-Yani Solidarité, qu’il avait tant chérie, qui a tenu à marquer le coup grâce à la gentillesse et la générosité de Da Moqran, propriétaire de la salle. Tous les grands de la chanson kabyle ou presque étaient là : Takfarinas, Ferhat, Akli D, Massa Bouchafa, Wahab, Zdek Mouloud, Ali Amrane, Boudaoud, Amirat ainsi que Tarik, El-Houari et Farid Belkadi, ses compagnons de route, Saïd Yani, la fanfare des At-Yani avec ses " tizemarin et imenduyar". On n’oubliera pas ces sublimes voix de femmes qui ont laissé toute la salle rêveuse. Ses amis taxieurs kabyles de Paris, avec lesquels il avait noué des relations plus que professionnelles, y étaient très nombreux. Combien d’anonymes ont tenu à être présents ce soir pour témoigner que Brahim était toujours avec nous. Bien entendu, tous ont interprété des airs sans indisposer la sobrié té de la soirée, mais l’ambiance était bon enfant car Brahim aimait tant la vie. Il est important de rappeler que la recette de la soirée sera intégralement versée afin d’accélérer la sortie du dernier CD de Brahim, qui s’annonce d’ailleurs très prometteur grâce au travail titanesque généreusement pris en charge par son producteur, Alain Plume, présent également.

  Au nom de l’Association At-Yani Solidarité et de tous les proches de Brahim IZRI, nous remercions du plus profond de nos cœurs tous ceux qui, malgré un planning chargé, ont chamboulé leurs programmes à l’instar de Takfarinas qui avait un spectacle le lendemain à Issy-les-Moulineaux, ce qui ne l’a pas empêché de venir et de chauffer la salle comme il en a seul le secret. Que dire de Ferhat, l’inusable, toujours fidèle aux justes causes et à ses engagements ? Toute notre gratitude va à tous ceux qui ont dignement patienté jusqu’aux premières lueurs de l’aube comme Massa Bouchafa fort émue ainsi que Nassima et Loulouche qui ont animé la soirée. Fort nombreux étaient également ceux qui ont bravé de longues distances comme Farida et sa sœur venues du Finistère "lqern n’dunit en kabyle". Comment ne pas remercier Da Moqran sans qui cette soirée n’aurait peut-être jamais eu lieu ? Tous, sans exception, ont montré que les kabyles savaient être généreux et reconnaître ceux qui n’ont jamais viré leur cuti.

  Nous vous tirons chapeaux, Mesdames et Messieurs ! Merci mille fois d’avoir fait revivre Brahim Izri. Nous nous souviendrons toujours de lui. Tanmirt tamoqrant.

  ASSOCIATION AT-YAN I SOLIDARITE

• 6. > Hommage à Brahim Izri, 21 janvier 2006, 04:20, par Sali

  Si l’histoire amazigh fut ecrite par massinissa, jugurtha, takfarinas etc.....Elle est aussi enrichie par des chanteurs comme Izri qui ont flatté nos belles montagnes , qui ont veillé à la continuité du combat , celui de rehabiliter notre identité seculaire .

• 7. > Hommage à Brahim Izri, 23 janvier 2006, 22:33, par thanina psychologue

  melange de fierte et de tristesse.
  De fierte car brahim Izri à rejoint tout ceux qui ont combattu les ignorants et les amnesiques de l’histoire de notre Algerie au prix de leurs vies.
  Triste , car une figure va manquer au paysage culturel amazigh .
  Aki r’ham rabi abrahim.