Accueil > Dossiers et documents > Maison de la Culture berbère de France > Procès-verbaux > Procès-verbal-1

Procès-verbal-1

Réunion constitutive du 1er février 2003

dimanche 14 décembre 2003, par Masin

PROCÈS-VERBAL : 1
Réunion constitutive du samedi 1er février 2003 à 9h30, tenue à l’INALCO, 2, rue de Lille, 75007 Paris.

Ordre du jour

0. Point sur le projet
1. Statuts : discussion et vote d’adoption
2. Désignation du Conseil d’Administration
3. Mise en place de coordinateurs et groupes de travail sectoriels
4. Réunion du Conseil d’Administration pour désignation du Bureau.

*

Après émargement des listes de présence, quatre documents sont distribués aux personnes présentes : projet de statuts modifiés, listes des membres du comité de parrainage, liste des membres fondateurs (personnes physiques), liste des associations soutenant le projet.
En raison de la grève de transports parisiens, la réunion commence avec une demi-heure de retard (10h).

0. Point sur le projet

M. Chaker, initiateur du projet de Maison de la Culture Berbère et organisateur de la réunion, brosse un tableau succinct de l’état d’avancement du dossier depuis ses derniers courriers d’information, notamment celui du 17 décembre 2002 convoquant la présente assemblée constitutive. Il fait état des contacts avec les différents partenaires institutionnels potentiels : Mairie de Paris, Ministère de la Culture, Délégation Générale à la Langue Française et aux Langues de France, Ministère de l’Education nationale, établissements universitaires… Il souligne que l’accueil fait au projet a été partout très encourageant, mais qu’aucun engagement concret n’a encore été pris par les institutions sollicitées.
Institutions qui ne pourront du reste s’engager formellement que vis-à-vis d’un partenaire ayant une existence juridique, ce qui rend impérative et urgente la constitution de l’association qui portera le projet de maison de la culture berbère.
Sa tâche primordiale immédiate sera de construire précisément le projet (programme d’action, évaluation et chiffrage matériel et financier, élaboration des dossiers de demandes de moyens) et de convaincre les institutions publiques d’accorder leur soutien.

S’agissant d’un projet de création ex nihilo d’une Maison de la Culture Berbère, M. Chaker insiste sur la lourdeur de la tâche et la complexité des négociations qui devront être menées avec des partenaires institutionnels multiples, dont chacun a ses propres contraintes internes et modes de décision spécifiques.
La mise en place effective exigera le travail et l’engagement long et tenace de toute une équipe déterminée.

1. Statuts : discussion et vote d’adoption

La discussion sur le projet de statut soumis par S. Chaker s’organise autour de trois points :

a- La dénomination définitive de l’association : plusieurs membres fondateurs ont en effet émis la crainte que le sigle correspondant à "Maison de la Culture Berbère" (MCB) puisse prêter à confusion avec le Mouvement Culturel Berbère, organisation revendicative culturelle et sociale née après 1980 en Kabylie.
Après un débat sur les différentes alternatives proposées ou évoquées, la dénomination "Maison de la Culture Berbère de France" (MCBF) est adoptée à l’unanimité des personnes présentes.

b- Les conditions précises de participation des membres personnes morales (notamment les associations) à la vie de l’association et à ses instances dirigeantes.
M. Chaker fait état des discussions approfondies qu’il a eu avec un certain nombre d’associations qui apportent leur soutien au projet, regroupées dans la Coordination des Berbères de France. Il considère qu’il est indispensable de concilier la nécessaire participation des associations avec les principes de neutralité et d’indépendance, de façon à éviter toute confusion d’intérêts entre la MCBF et les associations participantes. Cela suppose un ensemble de règles fixant la place et le rôle des différents types de membres actifs (avec constitution de collèges éventuels), ainsi que certaines incompatibilités de fonctions. D’autre part, l’INALCO ayant déjà décidé de participer à la fondation de l’association, il conviendra de distinguer aux moins deux types de personnes morales : les organismes publics et les associations régies par le la loi de 1901.

Au terme de la discussion, il apparaît que la participation concrète des membres personnes morales aux instances dirigeantes de la MCBF ne peut être organisée immédiatement et exige un approfondissement de la réflexion et la poursuite de la discussion entre les parties prenantes.

Il est donc décidé qu’il sera mis en place par les instances de l’association, en liaison avec les personnes morales participant à la fondation de l’association, un groupe de travail qui proposera à l’approbation de la prochaine assemblée générale, dans le cadre du Règlement Intérieur, les règles qui présideront à la participation des associations et autres personnes morales à la vie de l’association et notamment à ses instances dirigeantes.
Pour leur part, toutes les associations présentes confirment leur soutien au projet de Maison de la Culture Berbère de France et leur participation en tant que membre-fondateurs.

c- Enfin, différentes précisions, modifications de détail ou de formulations sont apportées au projet de statut.

A l’issue de la discussion, le texte des statuts de l’association, tel qu’il figure en annexe au présent procès-verbal, est adopté à l’unanimité des membres présents.

2. Désignation du CA provisoire

Un Conseil d’Administration provisoire (en considération des conclusions du point 1/b ci-dessus) est mis en place jusqu’à une nouvelle assemblée générale qui aura lieu, conformément aux statuts, dans un délai d’une année.

Sont élus à l’unanimité au Conseil d’administration :

1. M. Ramdane ACHAB
2. Mme Nora GAILLARD, née Brahim (dite Nora At Brahim)
3. Mme Farida AIT FERROUKH
4. M. Mohamed BENHAMADOUCHE (dit Benmohamed)
5. M Salem CHAKER (membre de droit)
6. M. Claude LEFEBURE
7. M. Hamid SALMI
8. Mme Nedjima PLANTADE, née Bitout
9. M. Mehenna MAHFOUFI
10. M. Kamal NAIT-ZERRAD
11. M. Mohamed OULD-SLIMANE (dit Mennad)

3. Mise en place de coordinateurs et groupes de travail sectoriels

On examine ensuite la question de la mise en place de groupes de travail et la désignation de coordinateurs provisoires pour chacun des grands secteurs d’intervention de l’association ; leur fonction sera de préparer, dans chaque domaine, des propositions à soumettre au CA pour un programme d’action, un plan de développement et un chiffrage précis des besoins.
 MM. Naït-Zerrad et Achab s’occuperont du secteur "enseignement et aménagement de langue" ;
 Mme Aït Ferroukh, Rovsing-Olsen et M. Mahfoufi prépareront le dossier "archives sonores et musique" ;
 On demandera à M. Bougchiche (absent excusé ; bibliothécaire à la BNF) de suivre le dossier "documentation écrite".
D’autres groupes et responsables sectoriels seront désignés ultérieurement.

*

L’ordre du jour étant épuisé, la séance de l’Assemblée générale constitutive est levée à 12h 15.

Fait à Paris, le 1er février 2003

Le Président,
Salem CHAKER


La Secrétaire,
Nedjima PLANTADE