Groupe de parole...

Deux à trois décennies se sont écoulées depuis l’arrivée des femmes de migrants et la situation de la plupart d’entre elles demeure inchangée. Beaucoup souffrent du sentiment d’incompétence et d’insécurité avec, en conséquence, des relations difficiles avec l’entourage et des difficultés à prendre des initiatives.

Tamazgha, grâce au financement du FSE et au soutien de l’ARDEVA, met en place un projet destiné à ces femmes.

Le principal but de cette action est d’apprendre aux femmes qui le souhaiteraient à fixer des objectifs concrets et l’un des sous-objectifs requis est de les aider à reprendre confiance en elles-mêmes, les guider vers la valorisation de soi en légitimant l’expression de leurs besoins. En un mot, s’aimer soi-même, oser décider, s’affirmer avec les autres.

A travers la mise en place d’un groupe de parole, l’objectif est de partir de leur environnement et de leur système d’adaptation afin :

– de les faire exprimer sur leur “mal-être” interne et sur la dévalorisation constante de soi ;

– les aider à découvrir leurs potentialités, grâce à une meilleure utilisation de leurs ressources ;

– partir d’un état présent (situation actuelle) vers un état désiré (trouver du travail ou une formation qualifiante) ;

– valoriser au maximum leur savoir-faire, notamment le chant. Exutoire, il permettra aux femmes de se "libérer" de leurs tensions quotidiennes, tout comme il les aidera à canaliser leur énergie et contribuera à leur épanouissement.

Cet appel vise une population de femmes de migrants kabyles, pour la plupart mères de famille, qui souhaitent accéder à la vie active à temps partiel ou complet.

Créée en 1993 par un groupe d’étudiants de la section berbère de l’Inalco autour d’enseignants-chercheurs berbérisants, Tamazgha se propose de promouvoir et de développer la langue et la culture berbères dans toute leur diversité en axant son activité sur l’enseignement du berbère ; l’encouragement de toute production scientifique, culturelle et artistique ; l’organisation d’expositions, de débats et conférences autour de thèmes précis ; la diffusion de l’information relative aux Berbères toutes les fois que l’actualité l’exige ; etc.

Dans son action de promotion et de développement de la culture berbère, Tamazgha met en avant les valeurs universelles de tolérance, d’ouverture, de laïcité et des droits de l’homme que véhicule cette culture.Promouvoir une culture, c’est entre autre la préserver en tant que patrimoine de l’humanité, donc la faire découvrir aux autres peuples, et lorsqu’il est nécessaire, la débarrasser des préjugés qui la desservent.

Tamazgha contribue au développement de l’action citoyenne entre autre par l’organisation de conférences-débats, donnant ainsi la parole au public, notamment les jeunes, afin de s’exprimer sur les sujets qui les préoccupent.

L’action de Tamazgha contribue au rayonnement culturel parisien. En effet, la culture berbère fait partie du patrimoine culturel français : plusieurs centaines de milliers de citoyens français appartiennent à la culture berbère et parlent quotidiennement la langue berbère. La culture berbère est de fait une composante de la richesse culturelle de la France et en particulier de sa capitale, Paris.

Si Tamazgha œuvre essentiellement pour faire découvrir la culture berbère, elle attache un intérêt particulier à la découverte des autres cultures présentes en France et qui font la richesse de l’humanité. Les échanges avec les acteurs de ces cultures sont très encouragées au sein de Tamazgha. Des actions en partenariat avec diverses associations sont régulièrement organisées par notre association.

"L’appui aux micro-projets" (sous-mesure 10 de l’Objectif 3) prévoit l’octroi de petites subventions en direction de micro-projets par le biais de structures intermédiaires. Elle a notamment pour objectif de faciliter l’accès aux financements européens par les petites structures associatives. Renforcer la déconcentration, favoriser la lisibilité du FSE à travers une logique de projets, favoriser l’accès aux financements européens en faveur des micro-projets et soutenir des initiatives locales pour l’emploi en direction des publics en grande difficulté, telle sont les ambitions de la mesure 10B de l’objectif 3, notamment à travers l’appui aux micro-projets associatifs.

L’ARDEVA est un rassemblement des grandes coordinations associatives de l’Ile-de-France dans les différents secteurs de la jeunesse, de l’éducation populaire, de l’insertion sociale et par l’économique, du développement social et culturel, de l’environnement et du cadre de vie. Elle tient lieu en Ile-de-France de CRAJEP (Comité régional des associations de jeunesse et d’éducation populaire).
Aujourd’hui, l’ARDEVA regroupe 35 associations et fédérations associatives qui représentent près de 3000 salariés, et plus de 20000 bénévoles et élus associatifs.

Parmi ses objectifs :
• Promotion de la vie associative en Ile-de-France dans les champs d’intervention prioritaire de la jeunesse, de l’éducation populaire, de l’insertion sociale et par l’économique, du développement social et culturel, de l’environnement et du cadre de vie ;
• Développement de partenariats au niveau régional au service des associations membres ;
• Mutualisation des expériences et échanges de pratiques ;
• Réalisation d’études ou de colloques sur des questions intéressant la vie associative régionale.