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Pétition de soutien à Arezki Aït-Larbi
mercredi 8 novembre 2006, par
Le journaliste kabyle Arezki Aït-Larbi, correspondant des quotidiens français Le Figaro et Ouest France fait l’objet, depuis le 4 août 1997, d’un mandat d’arrêt des autorités de l’Etat algérien. Il serait l’objet d’un "procès" qui a aurait eu lieu en 1997 à propos d’une lettre qu’il aurait écrit en 1994. Le dit procès le condamne à six mois de prison ferme, verdict qu’il n’apprend qu’en mai 2006 à l’occasion d’une demande de renouvellement de passeport auprès de l’administration algérienne.
Rien d’étonnant venant d’un Etat voyou...
Nous publions ci-après la pétition lancée afin de dénoncer cet arbitraire dont est victime Arezki Aït-Larbi.
Non aux intimidations contre le journaliste Arezki AÏT-LARBI
Halte aux atteintes à la liberté de la presse en Algérie !
Depuis mai 2006, le journaliste Arezki Aït-Larbi est interdit de sortie du territoire national. Un mandat d’arrêt est lancé contre lui comme au temps du parti unique d’avant octobre 1988. L’administration refuse de lui renouveler son passeport et le menace d’incarcération.
Cette entrave à la liberté fondamentale de circuler, ce chantage à l’emprisonnement, sont soi-disant motivés par une condamnation du 10 décembre 1997 à une peine de six mois de prison ferme dont il ne savait rien jusque-là ! Alors qu’il y a prescription sur les faits, on le lui révèle aujourd’hui comme on lui révèle aussi qu’il est sous le coup d’un mandat d’arrêt lancé le 4 août 1997.
Il lui faudra du temps avant d’apprendre pour quelle « affaire » il écope de cette énigmatique peine. En avril 1994, il y a donc 12 ans, il publie dans l’hebdomadaire L’événement un témoignage sur les sévices infligés à des prisonniers du pénitencier de Lambèse. Un directeur central du Ministère de la Justice, mis en cause dans le témoignage, dépose une plainte pour diffamation.
Pourtant en juillet 2000, Arezki Ait-Larbi obtient un passeport et a voyagé à plusieurs reprises sans que la police n’ait jugé utile de l’informer, ni d’exécuter le mandat d’arrêt !
Il est étrange que ce mandat d’arrêt soit exhumé 9 ans plus tard, et plusieurs mois après que le président de la République ait promulgué une grâce spéciale en faveur des journalistes condamnés.
Pourquoi cette procédure n’est-elle pas appliquée à ce journaliste ?
S’agit-il du prolongement du refus, maintes fois réitéré par les autorités depuis 1995, de l’accréditer en tant que correspondant de médias étrangers, et des pressions récurrentes visant à l’empêcher d’exercer librement son métier.
Veut-on lui faire payer son combat constant pour les droits de l’homme, les droits culturels et contre la torture pour lequel il est emprisonné à plusieurs reprises (1980-1981-1985).
Nous, soussignés,
– Dénonçons cette procédure d’exception qui viole les principes du droit.
– Condamnons cette pratique d’intimidation attentatoire à la liberté de la presse.
– Appelons les autorités à rétablir Arezki Aït-Larbi dans son droit à la libre circulation, et à mettre un terme aux pressions visant à entraver l’exercice de sa profession.
– Réaffirmons que seule la dépénalisation des délits de presse peut permettre le débat nécessaire sur la liberté de la presse et la déontologie.
Un procès contradictoire, public et respectant le droit reste l’unique voie légale pour régler toute affaire, gérée jusque là avec arbitraire et cynisme.
Premiers signataires : Mohamed HARBI, historien ; IDIR, chanteur ; René GALLISSOT, historien ; FELLAG, comédien ; Olivier Le Cour GRANDMAISON, universitaire ; Benjamen STORA, historien ; Gilbert GRANDGUILLAUME, anthropologue ; Nabile FARES, écrivain ; Arezki METREF, journaliste ; Marie-joëlle RUPP, journaliste ; Ferhat MEHENNI, chanteur et homme politique ; Hassen ZERROUKY, journaliste ; Denis SIEFFERT, directeur rédaction de Politis ; François GEZE, directeur des éditions La découverte ; Chérif HAMDIS, président d’association ; Malika BARAKA, cardiologue ; Kamel HAMADI, auteur-compositeur ; Nourredine SAADI, écrivain ; Malika DOMRANE, chanteuse ; Leïla BABES, universitaire ; Claude VINCI, chanteur ; Méziane OURAD, journaliste ; Horiya MEKRELOUF, présidente du MRAP Marseille ; Salem CHAKER, professeur ; Simon BLUMENTAL , Algérie-Ensemble ; Sarah MEKBOUL, universitaire ; Jean-Jasques MOSCOVITZ ; Muriel DORY ; Abdelkrim BOUSEKSOU, chef d’entreprise ; Sassïd OUIDIR, chef d’entreprise ; Yvonne BOUNIF-LAGADEC , France-Algérie-Brest ; Saliha IBERSIENE, informaticienne ; Thérèse CLERC ; Fathma BOKERTAOUI ; Chantal URBANIAK ; Francine MOLON-NOBLOT ; Yves ROUDAUT ; Aldjia MOULAI ; Malika OUIZEM-SIDOUS, pharmacienne présidente de Numidya ; Nadia BEY, journaliste ; Margaux JAULENT, étudiante ; Kodjo KOMI, étudiant ; Yann WEHRCING, SN des Verts ; Derri BERKANI, réalisteur ; Zohra MOUICI, retaitée ; Rabéa HIRECHE, interprète ; Dihya HIRECHE, étudiante ; Ouerdia-Rose HIRECHE étudiante ; Madjid LARIBI, journaliste ; Ahmed KACI, journaliste ; Ali GUENNNOUNE, historien ; Kamel AOUDJHANE, délégué syndical ; Ahcène OUMEDDAH, enseignant ; Hocine BENHAMZA, économiste ; Idir DJOUDER ; Saïd DOUMANE,universitaire ; Youcef HEBIB ; Hacène HIRECHE, universitaire ; Saïd KHELIL, pharmacien ; Mouhoub NAÎT MAOUCHE, ancien membre de l’ALN ; Kamel NAÏT ZERRAD universitaire ; Nacer OULD TAYEB, universitaire ; Claire MOISSONNIER étudiante ; Yves TRONCHE, enseignant ; Amar SALEMI, universitaire ; Monique CRINON, militante féministe ; Farid AÏSSANI, enseignant ; Rachida DEGHDICHE, infirmière ; Tewfik ALLEL, éditeur, Brigitte BARDET-ALLEL, professeur ; AM-Augustine BOURRELLY, psychanalyste ; Jean-Pierre EDBERG, consultant ; Hassina HAMAÎLI, formatrice ; Khadidja BABA AHMED, journaliste ; Leïla MAROUANE-MCHENTEL, écrivain-journaliste ; Jean-Philippe AOUDIA, Médecin ; Ahmed HALLI, joirnaliste ; Dominique THURA, Bouquiniste ; Georges RIVIERE, graphiste ; Marie-Claude SAN JUAN ; Jean-Jacques GANDINI, Annie DEBOUDT ; Fanny COLONNA, universitaire ; Hakim ARABDIOU, salarié ; Annick DROZ ; Jeanine ARABI ; Claudine NISSOU, enseignante ; Hassen ZERROUKY, journaliste ; Denise BRAHIMI, universitaire ; Ourida BENRAMDANE, directrice ; Chérif BENBOURICHE, responsable ACB, Achour OUAMARA, universitaire-Grenoble ; Ghania HAMMADOU, journaliste ; Alain ANCEL ; Méziane KADACHE, comédien ; Dahvia SELLOUMI, médecin ; Ahmed BOUGARCHE, professeur aux USA ; Fadma AMAZIT-HAMIDICHI, enseignante ; Younès BOUDAOUD, auteur-compositeur ; Tahar YAMI, réalistaeur photo-vidéo ; Farida AZZEGGAGH, informaticienne ; Annisk MADECK, universitaire à Brest ; Ali SILEM, artiste-peintre ; Nadia CHAABANE, vice-présidente de ATF ; Hamid TIBOUCHI, peintre ; Cilles MOUNAIS ; Françoise ASENSIO, présidente Action 20ème ; Marion DOMINICIS, enseignante ; Docteur LAMRI ; Dominique GEERTS ; Akli KEBAÏLI, politologue-Allemagne ; Mouloud CHEGRANI, enseignant ; Lahsen OULHADJ, journaliste-Montréal ; Kahina SLIMANI, journaliste ; Hamid ARAB, correspondant de presse ; Jacques RICHET ; Djamila OUARI DJAFRI ; Areski SAADI, président de la fédé CABIL ; Chérif HAMDIS, président de N’Imazighen de Belgique ; AKSIL, universitaire ; Gagriel MIFSUD ; Abderrahmane AMAZIT, aiguilleur ; Anaïs Taninna AMAZIT, lycéenne ; Taous et Saïd ZERROU, restaurateurs ; Améziane KEZZAR, auteur-traducteur ; Zina AMAZIT, sophrologue ; Kahina AMAZIT, orthophoniste ; Mohand HADJIAT, cadre-banque ; HIDOUCHE, comédien ; Djamila HICHOUR ; Aymeric de GOUSSENCOURT, membre de l’ACB ; Malika SANNA ; François DESPANQUES, Nice ;
Messages
1. Pétition de soutien à Arezki Aït-Larbi, 14 novembre 2006, 12:19
azul,
comment signer la pétition ? est ce qu’il ya un lien vers cette pétition. merci