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"Maman Abou doit recouvrer sa liberté dans toute sa plénitude"

Communiqué du Comité Exécutif de l’UDSN/ Talaka le bâtisseur

mercredi 12 novembre 2003, par Masin

Communiqué du Comité Exécutif de l’UDSN/ Talaka le bâtisseur

A l’UDSN/Talaka le bâtisseur, nous faisons la différence entre les combattants pour l’émancipation de notre peuple et les autres transhumants, piques assiettes animateurs des salons cossus de tous les régimes autocratiques.

Monsieur Mamane Abou depuis la naissance de la démocratie multipartite a fait le bon choix, ce choix de patriote et d’homme courageux pour la défense des nobles idéaux en vue de la création d’un Etat démocratique dans notre pays. Nous avons de la mémoire à l’UDSN/Talaka le bâtisseur, Monsieur Maman Abou compagnon de première heure était à nos côtés au FRDD en ces moments de luttes hé-roïques pour la restauration de la démo-cratie dans notre pays contre la soldatesque du 27 janvier 1996.

Combattant intrépide de la liberté des peuples, Monsieur Maman Abou a connu la prison sous le régime militaire né en 1996. Nous l’avions visité et acclamé à la prison civile de Niamey. Aujourd’hui au moment même où la démocratie est reconquise, cet élément de reconquête, comme par ironie du sort se trouve en prison pour avoir simplement publié des documents de la comptabilité publique de son pays.

En pareille circonstance on peut se poser des interrogations :

 le budget national étant discuté publiquement à l’Assemblée nationale, comment peut-on considérer les pièces de dépenses issues de ce budget comme des secrets d’Etat ?

 les pièces de dépenses publiées par le journal de Mamane Abou sont-elles pré-fabriquées ou fausses pour qu’il en soit expié ?

 les pièces de dépenses issues de la comptabilité publique sont-elles des secrets d’Etat inaccessibles aux citoyens ni-gériens ?

 les Nigériens n’ont-ils pas le droit de regard sur la gestion de leurs ressources ?

Par ces motifs à l’UDSN/Talaka le bâtisseur nous pensons qu’il y a erreur judiciaire et que Monsieur Maman Abou doit recouvrer sa liberté dans toute sa plénitude.

Pour le Comité Exécutif

Le Président Elhadj Issoufou Assoumane</br

source : Le Républicain