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Drame à Tamazgha occidentale

Le Rif (Tamazgha Occidentale) frappé par un violent séisme !

Horreur !Conséquence du laisser-aller manifeste et de la légèreté en matière d’autorisations des chantiers

mardi 24 février 2004, par webmaster

– Tawiza photos sans commentaires(Attention ! certaines photos peuvent choquer)

– Arifinfo photos sans commentaires

– Lire : Tamazgha solidaire du Rif en deuil<vR<

– Lire :l’attente angoissée des sinistrés

– Lire :La douleur et la colère. Tout comme son voisin algérien, Le Maroc semble gérer le drame en "secours médiatiques". On concentre les médias et les secours en mêmes lieux afin de cacher aux regards extérieurs l’incurie de ces régimes incapables de venir en aide, ne serait-ce que par leurs présence...
En attendant, des villageois abandonnés attendent...
comme d’ailleurs fut le cas de leurs frères de sort en Kabylie.


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– L’aide internationale arrive au Maroc

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4 grands séismes en 50 ans en Afrique du nord

En 50 ans, l’Afrique , située sur une zone de fracture, a subi quatre tremblements de terre meurtriers. Dans cette région instable, les séismes sont provoqués par la montée du socle africain vers le socle européen.

Les chaînes de l’Atlas poursuivent ainsi leurs mouvements de chevauchement et périodiquement, les tensions accumulées se traduisent par des tremblements de terre.

– 9 septembre 1954 : Orléansville (aujourd’hui El-Asnam), à 160 km à l’ouest d’Alger, est presque entièrement détruite : 1.400 morts, 15.000 blessés, 300.000 sans-abris dans la région. Une semaine plus tard, le 16 septembre, un séisme aussi puissant que le premier abat les quelques immeubles restants. La ville de 40.000 habitants est anéantie.

– 29 février 1960 : la ville d’Agadir, au Maroc, est totalement détruite (elle l’avait déjà été en 1731) : 12.000 morts.

– 10 octobre 1980 : en Algérie, El Asnam est à nouveau dévastée, 2.500 morts, 9.000 blessés, 330.000 sinistrés.

– 21 mai 2003 : un séisme de magnitude 6,8 sur l’échelle de Richter fait près de 2.300 morts et des dizaines de milliers de sans-abris dans les départements d’Alger et de Boumerdès (50 km à l’est d’Alger).

En 1716, la ville d’Alger avait été rayée de la carte par un tremblement de terre, faisant environ 20.000 morts.

Tremblement de terre au Maroc : appel de la Fédération Croix-Rouge Croissant-Rouge

le 25 février 2004

La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a lancé un appel de 2,8 millions de francs suisses (US$ 2,3 millions) afin de porter secours à 30,000 rescapés du violent tremblement de terre qui a frappé le nord-est du Maroc hier. Le bilan, toujours provisoire, est de plus de 500 morts et de centaines de blessés.

Selon les premiers rapports, des milliers de personnes ont passé la nuit dehors, dans le froid. Le Croissant-Rouge marocain, travaillant en étroite collaboration avec la protection civile, continue de participer à la recherche de survivants et a déployé sur le terrain des équipes médicales et des ambulances. Il a demandé une assistance internationale. Le bilan de morts et de blessés risque de s’alourdir encore, alors que les secouristes atteignent peu à peu des zones inexplorées.

« Les besoins les plus urgents pour le moment sont de fournir aux rescapés un abri et de les protéger du froid. Il faut également s’assurer que les centaines de blessés reçoivent une assistance médicale adéquate », a souligné le secrétaire général de la Fédération internationale, Markku Niskala.

L’appel est basé sur des évaluations préliminaires des besoins. Les fonds serviront à financer la fourniture de 1,500 tentes, 30,000 couvertures, 15,000 matelas, 6,000 assortiments d’ustensiles de cuisine, des appareils de chauffage, ainsi qu’une assistance alimentaire aux rescapés.

Une équipe d’évaluation et de coordination des secours de la Fédération internationale est en route pour le site de la catastrophe aujourd’hui afin de soutenir l’opération de secours menée par le Croissant-Rouge marocain. Elle comprend des spécialistes dans les domaines de la gestion des secours, la logistique et la santé.

Portfolio

Messages

  • Azul, noues pensons que le gouvernement de Rabat es coupable de l’actuel désordre de la distribution de láide internationale ; nous croyons que le Rif, pour être une zone berber paye les consequences du manque d ’áppui de Rabat ; nous l’avons vu á la TV, les protestes de la population des environs dÉl Hoceima. Il faut dennoncer cette attitude et la Croix Rouge Internationale doit dennoncer tout ceci.
    signë :
    Maitre Cubillo, Antonio
    Iles Canaries, Tamazgha Occidenetal colonisé par l’Espagne.

    • merci frere je suis rifain et ca me fait un grand plaisir de voir le soutien de notre berbere des iles canaries mous devons combattre ce régime arabo baasiste qui tue notre identité et notre avenir vive le mouvement de libération rifain mouvement historique

    • Azul fellawen a yimazighene si yel tamnat.
      Merci Maître Cubillo, frère des Iles Canaries, pour votre soutien aux imazighene du Rif dans ce moment de grande douleur et, à mon tour, je ne peux que manifester, en tant que kabyle, ma solidarité avec mes frères du Rif. A quelque chose malheur est bon dit un adage et si cela pouvait réveiller la conscience des berbères qui restent encore divisés, qu’eux seuls sont capables de ressentir les peines de leurs frères et qu’aucun autre ne le ferait à leur place. On a vu le dénuement le plus total de ces populations montagneuses qui paient aujourd’hui pour leur attitude frondeuse face au Makhzen. Le roi du Maroc et les présidents algérien, tunisien et lybien ne cachent point leur politique arabo-islamiste et l’affichent clairement et sans détour. Alors , de grâce, laissez cette culture moyen-orientale à ceux qui s’en revendiquent. Nous répondrons devant l’Histoire si nous nous rangeons du côté du confort tels tous ces berbères de service qui fréquentent les salons des pouvoirs qui nous oppressent. Je vous laisse le soin de méditer sur cette culture amazighe plusieurs fois millénaires, cimentée par une seule langue et qui s’est étendue sur une aire géographique allant de Siwa aux Iles Canaries, je n’en connais pas d’autres exemples. N’assistez-pas indifférents à l’agonie de cette langue. N’oubliez-pas qu’au début du siècle dernier, la Tunisie était à majorité berbérophone, et maintenant, la langue berbère est pratiquement en voie d’extinction, moins de 2% de locuteurs. Ca n’arrive pas qu’aux berbères tunisiens. Si rien n’est fait, d’ici 30 à 40 ans, tamazight rejoindra inéluctablemnt le cimetière des langues et sera rangée dans les musées de Rabat, d’Alger, de Tunis et de Tripoli. At idir tmazgha !